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Le Couleur de Chipotle Seco

(Another attempt at translating one of my short pieces—”The Color of Dried Chipotle”—into French, as a language learning exercise, with much help from my tutor, whose name I will not mention—to protect him from scandal if the translation is just too horrible, to the extent that, if exposed, French cows would fall over dead.)

SIMIPAG c’est le nom du système d’eau dans ma ville coloniale. Cela signifie le Sistema de Agua Potable y Alcantarillado de Guanajuato—le système pour la distribution de l’eau et pour la re-distribution des eaux d’égout. Des générations de travailleurs se sont constamment précipités dans les quartiers ou l’un des fluides avait empiété sur l’autre.

Par hasard, j’ai rencontré un homme dans le café délabré où j’écris, qui avait travaillé pendant des années pour la ville et maintenant, dans sa retraite, était le seul et l’entièrement inconnu historien des sombres cours de l’eau navigable de la ville.

Luís est accro au café et à l’histoire. Son père Juan Gabriel a commencé à travailler pour la ville dans 1916 à l’âge de 17. Il portait un lourde barre pour ouvrir la chaussée et une pelle et marchait derrière son chef, les deux en répondant aux cris de cette señora ou à l’autre qui a signalé que les eaux usées coulaient dans sa maison.

Arturo n’était pas aussi intelligent que son jeune assistant Luís mais il avait la grâce de s’en remettre au jeune homme dans des matières des directions dans lesquelles coulaient des choses et dans d’autres problèmes de la physique. Peu de temps dans le milieu de la nuit—c’était le temps de leur travail—c’était Arturo qui allait chercher un sac de ciment et du sable, pendant que Luís perplexait sur l’emplacement des tuyaux et commencait à ouvrir le callejón avec sa barre de fer. Quand il soulevait le morceau de pierre sur l’endroit où il supposait qu’il avait échoué, il mettait la lanterne de plus prés et observait le mouvement autour de la fuite qui coulait au loin de la conduite et se jettait dans la maison voisine, dont la señora était à la porte qui les avait en premier lieu appelés à la catastrophe.

Elle portait son châle autour de ses épaules, en se plaignant de la fuite, la pluie, l’oscurité, la rapidité de leur progrès et des imbéciles que se propageaient la révolution dans l’état.

“On dois les pendre tous,” a dit-elle. “Il faudrait tirer sur leurs enfants et violer leurs épouses. Dieu va les brûler en enfer, vous verrez.

Luís a gardé ses opinions pour lui. Pendant sa seule nuit de repos semanal, il portait des armes à travers les ruelles, en le faisant vers l’aube quand même la police était endormis.

Pendant que la femme fulminait, il tenait la lanterne prés du tuyau cassé, où toutes les choses se déplaçaient comme il le faisait dans la nuit. En sous-sol, on peut dire. Sauf qu’elles étaient de la couleur de chipotle seco ou de sienne brûlé, comme le dit son ami le peintre—tandis que Luís était de la couleur d’un petit cheval brun. Elles avaient des antennes, probablement pour trouver leur chemin dans l’obscurité pendant qu’elles mangeaient de la merde humaine, combattant entre elles sur les meilleurs pièces qui glissaient dans le tuyau entrainées par la chute d’un seau d’eau d’un lieu plus haut ou bien par le ruissellement de la pluie.

La maison de la señora était en fait assez belle, comme son châle couteux qui brillait à la lumière de la lampe, pendant que sa bouche bougait, en disant des choses sur lui méme et Arturo, qui disait t’elle avait été là una fois avant et qui n’avait pas pris la peine de se laver et quel niveau de scolarité avait-il, Luís, jamais pris la peine d’obtenir; ou pensait-il rejoindre à la revolution et venir dans la nuit l’assassiner dans son lit, en soulévant de côté soigneusement le chat Lobo avant de plonger son couteau dans sa poitrine?

Les insectes grouillaient dans le trou en face de de lui, rouges et rapides dans la lumière de la lanterne. Il pourrait fixer des petits messages sur leur dos, qui diraient aux autres comme lui où vivait cette femme. Ou, plus important, où des armes étaient nécessaires. Des Winchesters, Springfields et Mausers. Sous la ville grouillait un millard des coursiers possibles, qui bougaient où personne ne les pouvait voir, transportant des informations sur comment pénétrer la ville pour le enfoncer l’épée dans son coeur comme dans l’arène des toros.

Il observait de prés. Les insectes haïs semblaient pulser et sautiller. Hop, hop, hop! Arturo ou quelqu’un d’autre s’approchait. Les bêtes le savaient à l’avance. Cela aussi pourrait étre utile quand la ville essayerait de se defendre contre lui même et ses confrères révolutionnaires.

Aruro a mis le ciment sur la ruelle, recouvert d’une bâche. Ils ont mélangé le ciment et le sable avec le fuide de la canalisation rompue et fait la réparation, replacé les pierres et ramassé la lanterne et ils sont repartis, pendant que la femme appelait en disant qu’ils étaient aussi inutiles que les personnes qui complotaient de prendre la ville.

“Cafards!” leur criait elle. “Cafards!”